Isabelle de scitivaux
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Isabelle de Scitivaux modèle le fil de fer pour tisser des carapaces imaginaires, des formes dans lesquelles l'intérieur et l'extérieur, le dedans et le dehors ne sont séparés que par des parois mentales. Le fil se déroule en suivant un chemin dont tous les points sont interdépendants, intimement liés les uns aux autres. Le sujet est souvent en relation avec l'identité du lieu, son architecture, son histoire, et pour une durée éphémère.

"Enfant, j'étais fortement impréssionnée par ces poupées japonaises, par le contraste entre la richesse des brocards et la densité, la profondeur de leur noire et lisse chevelure.
C'est pour leur rendre hommage que j'ai voulu les représenter dans l'espace 4,Barbier.
L'utilisation de lumière noire est une façon de les situer dans le présent tout en leur conférant une dimension onirique liée à la place qu'elles occupent dans mon imaginaire."